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Qui suis-je ?

Sois fidèles à toi-même.

 
N’est-il pas vrai qu’il n’est pas si facile que ça de suivre cet adage ?
 
Vous avez déjà joué au jeu du «  Qui suis-je »?
C’est facile. On écrit un nom sur un post-it, disons par exemple : Super woman, Sarasvatî, Leonardo DiCaprio ou Einstein.
Puis on colle ce post-it sur le front de quelqu’un à qui on ne dit pas ce qui est écrit dessus.
 Il doit le trouver en posant des questions à la cantonade.
En général, on admet vingt questions et on doit y répondre scrupuleusement.
Il peut poser des questions du style : «  Suis-je mort ou vivant ? » (au sujet de la personne qu’il représente) ou : « Suis – je réel ou imaginaire ? » (ce qui signifie : le personnage inconnu a-t-il réellement existé ou appartient -il au domaine du roman, des Marvel, de la mythologie, et ainsi de suite).
Le jeu consiste comme de bien entendu à faire deux et deux, pour deviner l’identité de la personnalité recherchée.
 

Toute psychanalyse non superficielle conduit à la question « Qui suis-je ? », en termes de réalisme psychologique.

 
Les frontières de la personnalité s’étendent plus loin que nous le pensons. En outre, ce que nous haïssons et ce que nous aimons, ce qui nous pousse et ce qui nous retient… Tout cela constitue une partie de nous-même.
 
«  L’âme est un vaste pays » a dit Schnitzler. Un pays si vaste…
 
Des tendances opposées peuvent coexister en nous, des sentiments qui se contredisent et vivent ensemble, ou le vrai et le faux peuvent être étroitement mêlés.
Ils arrivent que les gens qui nous entourent, notre famille, nos amis et même nos ennemis, supposent des choses sur notre personnalité dont nous n’avons pas le moindre idée.
Si nous écoutons leurs opinions, nous ne saurons pas toute la vérité, mais nous en entendrons une partie.
 
Un proverbe dit ceci : «  Si un homme te dit que tu es un cheval, moque toi de lui. Si deux hommes te le disent, penses-y. Et si trois hommes te disent que tu es un cheval, tu ferais mieux d’aller t’acheter une selle. »
 

Nombreux sont ceux qui peuvent se demander : « Qui suis -je ? »

 
L’analyste qui voit les potentialités et les réalités d’une personnalité peut aider à trouver la réponse. Il fait ici office d’entourage social du patient, avec seulement une meilleure compréhension psychologique et toujours avec bienveillance…
 
Référence(s) : Théodore Reik
 
 
Pas à pas, revivons à nouveau….

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