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Etes-vous effrayés ?

Vous êtes donc sur le bon chemin…  Inattendu, n’est-ce pas ?

Car : « La peur naît à la vie plus vite que tout autre chose » (Léonard de Vinci).

 

La peur est la plus fondamentale de toutes les émotions parce qu’elle est directement liée à notre instinct de survie animal.

Mais toutes les peurs ne sont pas les mêmes…

Effectivement, on peut distinguer deux types de peur : la peur réflexe et la peur « apprise ».

La peur réflexe, c’est une peur reptilienne.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La peur que l’on peut ressentir en situation de danger est exactement la même que celle que les autres espèces animales ressentent. C’est celle qui nous fait agir pour survivre de façon instantanée. Elle est liée à notre cerveau reptilien, le plus primitif, et agit directement sur notre comportement, sans que notre cerveau passe par la case « réflexion » .
Il n’y a que trois réflexes : Fuir. Combattre ou ne pas bouger…( par exemple, le fait de tourner le volant pour éviter un accident) est purement automatique et instinctive. Elle ne fait intervenir aucune sorte de raisonnement.
Cette peur là est, la grande majorité du temps, est liée à une menace sur notre intégrité physique ou à quelque chose d’inconnu et d’inattendu, auquel on ne s’attend pas. C’est celle qui vous fait sursauter quand une porte claque ou quand quelqu’un vous surprend en posant une main sur votre épaule.
Ces réflexes automatiques ont un avantage évident : dans certains cas, il serait trop long, voir dangereux de prendre le temps de réfléchir à la meilleure chose à faire ! Cette peur là a donc un grand impact sur notre comportement non verbal.
Ainsi la peur réflexe nous pousse à adopter des comportements stéréotypés, qui varient selon les situations. Mais dans tout les cas, cette émotion nous prépare à agir dans l’urgence, en augmentant notre niveau de vigilance d’une part, en faisant en sorte que notre corps se protège le plus possible en cas de menace physique.

La peur « apprise » s’apparenterait plus à une sorte d’anxiété ou à de l’angoisse voire même aux phobies.

Ce type de peur que l’être humain peut ressentir est un sentiment plus diffus, elle s’appuie beaucoup sur la personnalité, sur des blocages psychologiques et sur la façon dont chacun voit le monde, plus que sur l’instinct de survie à proprement parler ( même si elle peut aussi y être liée, comme la peur de la mort).
Les angoisses, ou encore les phobies, sont propres à chacun, puisqu’elles sont souvent liées à des traumatismes personnels conscients ou inconscients, qui ont marqué la personne très profondément, et qui resurgissent, par exemple, à certains moments qui peuvent rappeler le traumatisme subi. C’est en cela qu’elles sont « apprises ».
Peurs et angoisses sont donc deux choses différentes en théorie ( même si dans les faits, elles peuvent être confondues..).
 
Effectivement, la peur est une réaction plutôt brève, consécutive à un événement précis, et donnant lieu à une communication non verbale qui correspond à cette émotion, qui est plutôt stéréotypée et primitive.
 
L’angoisse, elle, se focalise le plus souvent sur des événements à venir ou attendus ( donc « irréels » à l’instant où on la ressent). Elle s’assimile à l’appréhension. Elle peut durer longtemps, par exemple toute une vie, et n’avoir pourtant aucun fondement réel. Enfin, elle peut donner lieu à des comportements et des réactions très diverses ( se ronger les ongles…) et non stéréotypées.
 
C’est pourquoi vous êtes sur la bonne voie, car lorsque vous avez peur, vous analysez votre comportement.
 
Alors, vous vous donnez le choix : « Être ou ne pas être, telle est la question ». (William Shakespeare).
 
 
Pas à pas, revivons à nouveau….

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