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Délicieuse addiction…

Aujourd’hui, seuls les paresseux n’ont pas essayé de lutter contre l’excès de poids et la suralimentation grâce à la psychologie.…

 
Beaucoup de gens savent que l’une des raisons du stress alimentaire est de compenser des émotions désagréables.
Cependant, avec des connaissances aussi répandues, pour une raison quelconque, peu de personnes gèrent consciemment leur comportement alimentaire.
Et pour ceux qui ont réussi, des déclencheurs et des tentations les attendent à chaque étape, provoquant un « retour en arrière ».
Comme vous l’aurez probablement deviné, la raison en est qu’il n’y a eu aucun changement dans la façon de penser de ces personnes…
 

Voici comment un thérapeute analytique peut vous accompagner.

 
Nannette est une grande blonde avec une silhouette luxueuse, et quand on la regarde, on ne pense pas au surpoids. Elle fait plutôt partie de ces femmes qu’on appelle majestueuses.
 
Et pourtant, elle est venue chez le thérapeute précisément avec pour demande d’améliorer son comportement alimentaire en situation de stress.
 
Il y a beaucoup de fleurs dans la pièce où est assise Nannette. Leur vert luxuriant fait écho à la couleur émeraude des yeux de la jeune femme, créant une image d’une beauté époustouflante.
 
Le thérapeute est le premier à entamer la conversation :
 
— Nannette, sur quoi voulez-vous travailler ?
 
— Je veux arrêter de « manger mes émotions ». Lorsque je me sent mal et stressée, je commence à manger et je ne peux plus m’arrêter. Cela affecte ma santé. — Répond la jeune femme.
 
— Est-ce que je vous ai bien entendu ? Vous ne voulez pas vous débarrasser des sucreries, mais vous voulez arrêter d’en manger lorsque vous vous sentez mal, car cela affecte votre santé. C’est ça ? — Nannette acquiesca de la tête.
 
— À quand remonte la dernière fois que vous avez « mangé du stress » ? — Précise le thérapeute.
 
— Aujourd’hui. J’ai parlé à un ami. Les souvenirs de mon enfance me sont revenus. A l’époque j’étais limitée en sucreries et on me disait souvent « non ». Je me suis sentie mal à l’aise avec ces souvenirs d’interdits. Après la conversation, j’ai fait des allers-retours dans la cuisine et j’ai tout mangé…—  dit Nannette en regardant la table.
— Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ?
 
— Une pression provoquant l’insatisfaction et une irritation chez mo,i sur mes parents. — la jeune femme remua le coin de sa bouche.
 
—  L’irritation est une nuance de colère. Y a-t-il une raison pour laquelle vous êtes en colère contre vos parents ?
 
— Nous avons une excellente relation. Il n’y a plus de colère maintenant. — Nannette secoua la tête avec assurance.
 
— Pourquoi vous êtes-vous alors senti irritée lorsque vous communiquiez avec votre ami ? — Le thérapeute regarda attentivement le patient à travers l’écran.
 
— Je ne sais pas. Peut-être parce que je me sens mal pour moi par rapport à l’enfant qui est en en moi ? — Elle écarta ses mains.
L’enfant intérieur est une métaphore psychique qui permet d’aborder le vécu enfantin. Ce n’est pas seulement une mémoire, c’est aussi une manière d’appréhender le monde par l’expérience, le ressenti émotionnel et sensitif, l’intuition, le langage symbolique et l’imaginaire.
 
Ici, le thérapeute continue de poser des questions sur les émotions de Nannette. Ce faisant, il s’avère que la jeune femme est incapable d’identifier les émotions qu’elle ressent.  Pour cette raison, on ne sait pas encore exactement de quoi il s’agit.
 
— Avez-vous remarqué que lorsque je vous ai posé des questions sur les émotions, vous avez suggéré quelque chose ou dit quelque chose qui, selon vous, serait une réponse pour moi  ? Mais en fait, vous ne pouvez pas dire exactement ce que vous ressentez… —  Nannette acquiesca à nouveau.  
—  Essayons encore. Pensez au moment où vous voulez quelque chose de sucré.
 
Et là encore, la patiente et son thérapeute discutent en détail du processus qui déclenche son envie de manger des sucreries. Cela aide à voir clairement son modèle de comportement.
 
Ce faisant, Nannette lui dit qu’elle mange des sucreries en récompense de ses activités sportives, de ses promenades et de ses autres activités.
 
Après une recherche détaillée, le thérapeute résume les résultats, montrant à la patiente le conflit entre attente et réalité : sa dissonance cognitive.
 
Lorsqu’un individu agit en contradiction avec ses propres cognitions, il se retrouve dans un état psychologique inconfortable, voire douloureux. C’est ce qui est appelé « la dissonance cognitive« . Les individus cherchent alors à limiter ce conflit interne en trouvant des justifications à leurs comportements.
 
 Regardez ce qui se passe. Vous vous êtes approché du comptoir alimentaire avec dissonance. D’un côté, vous pensez : « Je n’ai pas besoin de manger ça parce que ça va faire mal. » . D’un autre côté, vous pensez : « Je veux quelque chose de sucré en ce moment. »

La dissonance évoque des émotions. Les émotions nous motivent à agir.

 
Pour arriver à cette consonance, vous vous dites :  « Je le mérite. Rien de grave n’arrivera. Les calories seront compensées et tout ira bien. »
Ces pensées vous aident à choisir le côté de votre désir.
 

La consonance cognitive est le contraire de la dissonance.

 
Celle-ci intervient lorsqu’une action effectuée est en cohérence avec les valeurs de l’individu. L’équilibre mental induit par une consonance permet à l’individu de ressentir une sensation positive.
La consonance est un moyen de résoudre les conflits internes et de revenir à l’harmonie.
Tandis que la dissonance de Nannette est comme une route qui bifurque dans deux directions.
 
Et Nanette choisit, pour elle, le côté du désir.
 
— Vous avez temporairement résolu votre conflit interne et vous vous êtes nourri. Puisque cette décision n’a pas été constructive, vous êtes de nouveau en dissonance en pensant que vous avez mal fait — , rapporte le thérapeute, montrant à la jeune femme que sa méthode pour parvenir à la consonance ne résout le problème que temporairement.
 
— Voyons comment parvenir à une consonance à long terme. Quelles étaient vos options pour éviter de manger des sucreries ?
— Je me suis écrite une liste de choses qui m’apportent de la joie. Par exemple, chanter ou danser. Mais cela ne m’aide pas… — elle secoua la tête.
 
 

Comment apprendre à ressentir une émotion et arrêter de ressentir du désir ?

Surtout lorsque vous vous tenez devant de la nourriture et que vous sentez votre salive se libérer… Donc, « en avoir l’eau à la bouche ».
 
Peut-être que beaucoup d’entre vous diront que la chose la plus simple à faire est de ne rien avoir chez soi qui vous tente, du moins jusqu’à ce que vous appreniez à bien contrôler votre pensée.
Sinon, la situation risque fort de se répéter.
 
Mais le contrôle, c’est comme mourir lentement dans une cocotte minute dont on a allumé la flamme du désir.

N’est-ce pas mieux de s’exprimer pour ne pas exploser ?

 
Tout garder en soi et refouler ne fait que remplir la marmite sous pression qui finit toujours par exploser soit en colère, soit en tristesse, soit en burnout, soit en dépression voire en maladie.
On peut d’ailleurs considérer la situation en imaginant une cocotte-minute dont le couvercle explose, créant une dépression, au sens propre comme au sens figuré.
S’exprimer, quand on se sent dérangé, c’est se respecter et prendre soin de soi, de ses limites et de sa santé, à tous les niveaux.

Osez-vous exprimer vos ressentis, vos besoins, vos sentiments ?

 
Alors, que s’est-il passé lors de cette séance ?
 
Nannette a essayé d’appliquer à sa situation les informations « accessibles au public » selon lesquelles toutes les habitudes alimentaires proviennent de l’enfance et de comprendre comment ses connaissances l’aideraient à faire face à ses envies de sucreries. Mais rien n’a fonctionné pour elle.
 
Avec le thérapeute, ensemble, ils ont découvert que la raison de ses habitudes alimentaires était complètement différente. La vraie raison est le désir de récompense et l’incapacité de faire la distinction entre ses propres émotions.
 
Il arrive souvent que la clé pour répondre aux questions d’un patient ne réside pas du tout dans l’endroit où il regarde. Et la compétence d’un thérapeute professionnel est de s’en rendre compte à temps et de clarifier la réalité des choses.

Ce n’est qu’après cela que vous pourrez passer aux étapes suivantes de la session.

 
Connaissez-vous les véritables raisons de votre comportement envers vous-même et envers les autres ?
 
Chaque accompagnement a pour but de vous amener vers un mieux-être et un bien-être.
 
Je serai à l’écoute et dans la recherche de solutions pour vous accompagner au mieux dans votre problématique.
 
Contactez-moi pour une séance qui pourrait être le point de départ de votre nouvelle vie.
 
Pas à pas, revivons à nouveau….

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