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Angoissé à l’idée de parler en public ?

Vous vous sentez très angoissé surtout lorsque vous devez parler en public ?

 
 
La phobie est un handicap provoquant une inhibition ou une gêne, le sentiment qui paralyse et qui constitue actuellement une réelle menace pour la personne.
 

Demandez-vous « pourquoi », dans « quel contexte », ainsi que « quoi en faire « 

 
Et là je rappelle le premier exemple clinique de Freud : le petit Hans dans l’hystérie d’angoisse.
L’hystérie d’angoisse ou « névrose de phobie ».
Il s’agissait d’un garçon de cinq ans, dont le père était proche de Freud, « le petit Hans », sur qui, Freud, en 1908, eut l’occasion pour la première fois de réaliser l’importance de l’angoisse de castration (une menace), de spécifier la névrose phobique et de donner le coup d’envoi de la psychanalyse d’enfants.
 
Cependant, il existe beaucoup de phobies, comme les dysmorphobies, ou éreutophobie, la phobie du regard… Elles peuvent, lorsqu’elles interviennent chez certains adolescents, témoigner de traits psychotiques transitoires, sans être nécessairement un mode d’entrée dans la schizophrénie.
Je veux dire par-là que les symptômes phobiques sont multiples et pourquoi Freud a tenu à spécifier une structure propre à la névrose phobique en l’appelant « hystérie d’angoisse ».
 
Contrairement aux autres névroses dont les symptômes luttent pour éviter l’angoisse, l’angoisse est le symptôme central de la phobie.
 

La phobie met en avant l’angoisse comme si le phobique ne pouvait pas lui échapper.

 
C’est pour cette raison, entre autres, que Freud a parlé d’hystérie d’angoisse plutôt que de névrose phobique.
On peut retrouver ces symptômes phobiques dans les différents tableaux cliniques des névroses et des psychoses.
Enfin, Freud voulait montrer sa proximité structurale avec l’hystérie de conversion.
Le phobique lutte pour éviter une angoisse survenant dans une situation précise et localisée à l’extérieur.
Les phobies sont multiples mais répondent à la même structure, l’hystérie d’angoisse ou névrose phobique.
Cependant, il faut distinguer certaines phobies comme appartenant à la névrose obsessionnelle, comme la phobie d’impulsion par exemple.
 
Ce qui spécifie immédiatement la phobie telle qu’elle est simplement décrite, c’est le déclenchement de l’angoisse dans une situation déterminée. Ici, et comme pour les névroses traumatiques, la psychothérapie et les thérapies brèves ont toute leur place.  
 
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